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     Beaumont... Petite ville où j'ai grandi, petite ville à l'origine de mes nombreux souvenirs d'enfance .

    Commment imaginer qu'il y a 71 ans elle était occupée par les Allemands, avec des SS dans tous les coins de rues, comment se figurer que la rue qui est celle des docteurs à l'heure actuelle, était avant celle des officiers allemands où personne n'osait se rendre . Comment imaginer le pont Persan-Beaumont entièrement détruit, Bernes dévasté .

    Comment les imaginer eux, avec leur ticket parfois falsifié pour pouvoir avoir 3 tranches de pain pour toute la semaine . Comment s'imaginer qu'il fallait se rendre en Normandie à vélo pour obtenir du lait et du fromage tout en sachant que s'ils n'avaient pas de plaque d'immatriculation sur leur vélo, ils étaient fusillés sur le champ .

    Comment s'imaginer un bout de l'armée hitlerienne dans les rues de Beaumont...

     

    " Ce qui vous touche chez une grand-mère, c'est ce qui appartient à un temps qu'on ne connait pas ."

     


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    Mon premier salon du livre...

    Je sais je m'emerveille d'un rien mais waaaaouuuh ! Quelle belle découverte : un lieu immense, une belle moquette rouge, des piles de livres à vous couper le souffle, et l'envie frénétique de tout dévaliser .

    Et surtout l'occasion de rencontrer ses auteurs chouchous parmi lesquels : Bernard Werber, Guillaume Musso, Marc Levy, Amélie Nothomb, Katarina Mazetti, et mon tant désiré à moi, EES !!! 

     

     

     

    2h de queue pour quelques secondes de rencontre, inoubliables pour moi...déjà envolées pour lui. Le temps de lui glisser timidement mon prénom, et une lettre accompagnée d'un "tenez, c'est pour vous" ; ben oui j'pouvais pas ne pas lui écrire l'importance qu'il a pour moi, l'admiration que j'ai pour lui, l'influence de ses écrits dans mes choix personnels et dans ma façon de voir la vie . Il a eu l'air surpris, m'a remercié, avec ce sourire un peu reservé qui lui est propre, puis a glissé la lettre dans la poche interieure de sa veste... la lira-t-il ? ou bien finira-t-elle comme une bouteille à la mer... jamais retrouvée .

    Puis repartie avec deux nouveaux livres d'EES : Ma vie avec Mozart et Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent...

    Je n'ai pu m'en empêcher de parcourir une première page qui me réjouit déjà :

    "Victor Hugo disait que: la musique, c'est du bruit qui pense. J'aurais envie d'ajouter qu'elle est aussi du bruit qui fait penser, tant elle nous console, apaise, enthousiasme ou régénère. Les compositeurs nous communiquent leur folie, leurs désirs, leurs conceptions du monde, et, quand ils détiennent une philosophie cohérente, ils nous délivrent leur sagesse. Si nous leur prêtons l'oreille, ils deviennent nos guides spirituels."

     

    Amélie Nothomb, fidèle à elle-même avec un                                                     Guillaume Musso et son air

      chapeau toujours plus extravagant !                                                                 charmeur... inapprochable !


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    J'ai eu la chance de pouvoir la voir au Zénith et Waouuuh ! C'était pourtant pas gagné... la tant attendue s'est fait attendre bien comme il faut et a débarqué dans un état légèrement douteux (voir pire!). Un tout début de concert donc assez particulier suscitant une vague d'interrogations, et une petite décéption pour ne rien vous cacher .

    Puis la voilà qui invite son public à se rapprocher de la scène et à l'encourager... ce fut le début de 2h de spectacle absolument fantastiques, 2h venues d'ailleurs; 2h où plus rien ne compte mis à part CE moment, hors du temps . 2h où mes tout p'tits soucis étaient restés à la maison, où il ne restait plus que moi suspendue à son piano à queue et à sa voix. Que d'émotions et de frissons en entendant les premières notes d'"Amoureuse", en découvrant "toute une vie sans te voir", et "je me suis tellement manquée". Des musiciens extraordinaires . Et un final magique avec juste Véronique et son piano... Quelle Artiste, quelle Musicienne ! Quelle Femme ! De quoi vous faire oublier tout le reste ! Ce fut pour moi une découverte assez violente, me demandant comment j'ai pu passer à côté pendant autant de temps, à côté de ces mélodies qui font rêver, parfois pleurer, et de ces textes qui vous touchent en plein coeur, et qui vous parlent forcément . Me voilà clairement admirative de cette grande dame qui vit avec force et intensité la moindre note, le moindre son... comment ne pas être récéptive avec tout ce qu'elle donne !

    Je me rappelle ce fameux "qu'on me pardonne ou qu'on m'oublie, mais qu'on me prenne comme je suis"... Eh bien oui on prend ! Je crois qu'elle n'a plus rien à prouver !

    A trop le raconter j'en ai presque peur de dénaturer l'intensité du moment .

    Arrivée sans m'douter de ce qui allait se produire, repartie emerveillée et surtout... Totalement fan !

     


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        Pour les jours de pluie, les jours tout gris, les heures qui s'traînent, les dimanches avant l'heure... où tout semble endormi, provisoirement suspendu, où l'on regarde la vie de derrière sa fenêtre. Ces jours propices aux rêveries sans fin, à la lecture et à la gourmandise . J'aime me plonger dans d'autres vies, d'autres contrées bien éloignées de la mienne... en attendant ! En attendant quoi ? Quelques rayons de soleil sans doute . Au moins dans mon livre, il fait beau ! Alors je m'oublie au fil des pages, j'oublie où je suis, et je me prends pour Chantal Prym, je me demande si j'aurais fait mieux qu'elle, ou pire; si j'aurais su saisir ma chance au moment même où elle se présentait, et eu le courage de tout changer avant qu'il ne soit trop tard .

    Et entre ces pages et quelques carrés de chocolat, je relève la tête, regarde par la fenêtre et retrouve ma contrée à moi... en rêvant voyage -Parfois pas si loin (...)- Je m'souviens du temps où j'envoyais en photo des cabanes sur pilotis au milieu d'une mer turquoise, accompagnés d'un : "un jour on ira, juste toi et moi !"

    Alors, c'est pour quand ?

    En attendant, je peux toujours me contenter d'un bon livre, et surtout des 4 minutes et 25 secondes de "Jimmy"... ça aussi c'en est un de voyage !

    Sans oublier ces quelques carrés de chocolat noir 70% (pas mieux!)... certains préfèrent laisser fondre le carré, moi je préfère le croquer pour avoir tous les arômes en même temps... Fameux ! 

     

    La cabane en question. Si ça ce n'est pas une bonne planque ... 

        

    Il s'agit d'un marque-page qui se trouvait dans les livres que j'étais contrainte de lire durant mes études; ça m'donnait l'impression d'avoir une petite fenêtre par laquelle m'échapper. Pendant que tous planchaient avec ferveur, moi je regardais par la fenêtre...

    P.S : C'est tellement bon de lire un livre juste pour le plaisir, sans avoir besoin de l'annoter, de l'analyser, de le commenter... sans que personne ne vous dicte la manière dont vous devez le comprendre et l'interpréter !

     


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