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                         La 3ème pour moi...

         Hier a eu lieu notre première réunion pour ces Virades de l'Espoir 2011 . J'les aime ces réunions, ces longs préparatifs, ces discussions entre bénévoles . C'est toujours avec hâte que j'retrouve cette petite "famille", qui m'a acceuilli à bras ouverts la première fois que j'ai mis timidement les pieds dans leur salle de réunion et que j'ai dû m'présenter et dire les vraies raisons qui m'poussaient à les rejoindre .

    Bien sur que c'est pas juste par pur dévouement aux autres, bien sur que j'ai pas atteri là par hasard, et les autres non plus, et bien sûr que dans cette histoire c'est vraiment pas nous les vrais combattants... Mais ça aurait été tellement pire de ne rien faire du tout . Peut-être que dans l'fond on essaie juste de combler cette terrible sensation d'impuissance. C'est certainement ça qui m'a poussé à faire ce courrier le 30 mars 2009 à 10h30 pour dire que moi aussi j'voulais en être, moi aussi j'voulais faire quelque chose aussi petit soit-il, même si ça représentait qu'un demi-grain de sable...

    Dorénavant, j'y suis, j'y reste... "Liée à la mucoviscidose, jusqu'à ce que la mort nous sépare" !

     

    Qui sait, c'est peut-être toi ou moi qui pouvons changer ça ! 

     


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  •          Pour être tout-à-fait honnête, j'ai voulu partir d'ici...enfin faire mon blog ailleurs.

    Parce que pas vraiment envie de reprendre celui-là après l'avoir laissé si longtemps à l'abandon . Et puis en fait je trouve aucun ailleurs qui me plaise autant que celui-là, et croyez-moi j'ai cherché ! Non vraiment, pas les mêmes couleurs, pas les mêmes motifs, pas la même petite déco, pas les mêmes rubriques, pas la même facilité d'utilisation (oh non!)... Bref finalement chez moi, c'est bien ici ! C'est là, c'est vraiment chez moi !

    Même si ça sonne comme un renouveau je n'enlèverai pas les articles précédents . J'aime les relire, les voir ici, et à part la date, rien n'est vieux !

    Alors disons qu'on reprend tout, mais au même endroit ! Pour une fois que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs !

    Certaines rubriques vont disparaître et d'autres vont se faire une petite place comme: "Touches noires, touches blanches" ou encore "Bricolette d'un jour"... A découvrir bientôt !

    En attendant, eh bien, BIENVENUE CHEZ MOI  !


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  • 1er Janvier 2012 .

     

    ENIVREZ-VOUS !

    Il faut être toujours ivre, tout est là; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrez sans trêve.

     

    Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !

     

    Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est . Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise .

                                              

                                                                                                         Charles Baudelaire .

     


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      Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
    Voilà combien de temps que tu es reparti,
    Tu m´as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
    Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
    Au printemps, tu verras, je serai de retour,
    Le printemps, c'est joli pour se parler d´amour,
    Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
    Et déambulerons dans les rues de Paris,

    Dis, quand reviendras-tu,
    Dis, au moins le sais-tu,
    Que tout le temps qui passe,
    Ne se rattrape guère,
    Que tout le temps perdu,
    Ne se rattrape plus,

    Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
    Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
    A voir Paris si beau dans cette fin d´automne,
    Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
    Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
    Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
    Ton image me hante, je te parle tout bas,
    Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,

    Dis, quand reviendras-tu,
    Dis, au moins le sais-tu,
    Que tout le temps qui passe,
    Ne se rattrape guère,
    Que tout le temps perdu,
    Ne se rattrape plus,

    J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
    J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
    Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
    Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
    Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
    J'irai me réchauffer à un autre soleil,
    Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
    Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,

    Dis, quand reviendras-tu,
    Dis, au moins le sais-tu,
    Que tout le temps qui passe,
    Ne se rattrape guère,
    Que tout le temps perdu,
    Ne se rattrape plus...

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